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Non-Habitants
C'est au Pays-Basque, à l'École d'Art de Bayonne, il y a six ans, que nous nous sommes trouvés. Depuis cette époque riche de découvertes, de partages et d’apprentissages, nous évoluons au gré de nos recherches, de nos aventures, voyageant aussi bien à travers des villes modernes que des paysages anciens. Ces errances nous ont amené à nous retrouver à Nantes, belle et grande place aux mille desseins artistiques, carrefour de curiosités peuplé de réalisateurs et acteurs d’un monde aux multiples facettes culturelles. Aussi, ayant emprunté des chemins différents au cours de ces dernières années, nous croisons à nouveau notre compréhension singulière d’espaces hybride par l'expérience de nos médiums respectifs.
A travers impressions, moulages et autres constructions utilisant le béton, exploitant les éléments du chantier, du monde ouvrier, Simon Bousquet compose ses réalisations autour de questionnements sur les ruines qui nous entourent, avec lesquelles on vit.
Basile Collet, quant à lui, développe une pratique artistique qui s’approche des matérialités et notions des systèmes de survie, des traces d’existences, et de la perpétuité de la mémoire, par le biais d’installations, de sculptures, dessins et vidéos. Son travail opère comme un exercice de traduction entre l’immatérialité de l'idéal et la réalité politique. Il conduit dans le cadre du programme CCC à la Head Genève, une recherche sur le lien entre les imaginaires apocalyptiques et la gestion des territoires.
De déambulations paranoïaques dans les villes qu’il fréquente, Edwin Blandin expérimente des productions visuelles, comme la réalisation d’un scénario et autres objets qui génèrent des histoires. Une perte de repères esthétiques architecturaux lui permet de construire des récits imaginaires à travers ces cités, telle une exploration kaléidoscopique non seulement par le biais de l’optique de la caméra mais aussi par le crayon. Il poursuit cette ligne qui illustre cette belle image d’un érotisme brut entre cinéma et théâtre. Son travail peut rester à jamais un film de papier, scénario de futures villes habitables, laissé sur le coin de la table avant même d’être réalisé pour devenir des ruines.
Non-Habitants nous rassemblent, ainsi, pour un temps de production, sur le lieu même de l’exposition, à la Galerie Gaïa à Nantes, le temps d'un week-end de déambulation artistique dans la ville : Wave Ce processus expérimental tente de voir comment la diversité et la pluralité de nos approches plastiques cohabitent, s'adaptent et se transforment via des fragments de nos travaux. Partageant un intérêt commun pour le paysage urbain, les marques et les caractéristiques des modes d’habitation, nous prenons le parti à travers le projet « Non-Habitants » de vivre cette cohabitation fortuite comme un moteur de notre création personnelle.