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2024
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Sa transcription des espaces urbains
Marie Vandooren est née en 1976. Elle est diplômée d'un baccalauréat en Arts Plastiques en 1997 et d'un DEUG d'histoire de l'art à Nantes de 1997 à 1999. Elle est également riche d'expériences collectives dans certains ateliers, tels que ceux de l'Usure et de Bitche.
Texte de Marie Vandooren :
En peinture, Marie Vandooren interroge notre rapport intime à la ville. A la manière d’un collage elle joue sur les échelles et les proportions. Les espaces urbains reproduits sont des décors, abritant des humains en errance, des personnages inexpressifs occupés à leurs pensées, dans une posture intime. Mis à nu et surexposés dans l’espace, les personnages deviennent vulnérables, enfermés dans des univers qui paraissent clos. Ils errent sans but, s’ennuient, vaquent à des occupations vaines. Il s’agit de mettre en avant l’absurdité de nos sociétés modernes dans le décor de la ville, là où tout se montre mais où tout y est faux. Le dedans et le dehors se confrontent laissant apparaître la solitude des figures humaines.
Son traitement, proche de celui de la bande dessinée, tend à montrer combien les villes sont devenues toutes semblables, des lieux vides où l’homme a de plus en plus de mal à trouver son identité. Enfin, il est aussi question de la rêverie propre à l’enfance. Ces moments où rien ne se produit, où le corps est en attente, comme en suspens.
Her transcription of urban spaces
Marie Vandooren was born in 1976. She graduated from a baccalaureate in Plastic Arts in 1997 and a DEUG in Art History in Nantes from 1997 to 1999. She also has a great amount of collective experience in certain workshops, such as those of Usure and Bitche.
Text by Marie Vandooren:
In painting, Marie Vandooren questions our intimate relationship with the city. In the manner of a collage, she plays with scale and proportion. The reproduced urban spaces are settings, sheltering humans in wandering, inexpressive characters occupied with their thoughts, in an intimate posture. Exposed and overexposed in space, the characters become vulnerable, locked up in universes that seem closed. They wander aimlessly, bored, going about their business in vain. It is a question of putting forward the absurdity of our modern societies in the setting of the city, where everything is shown but where everything is false. The inside and the outside confront each other, revealing the solitude of human figures. His treatment, close to that of the comic strip, tends to show how cities have become all alike, empty places where man has more and more difficulty in finding his identity. Finally, it is also a question of the daydreaming proper to childhood. These moments when nothing happens, when the body is waiting, as if in suspense.