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“François Morellet a été un soutien constant pour les activités de Tréméac. Tout a commencé, pour la carte de vœux, avec un exercice dont il a la passion, à partir des numéros de téléphone des quatre grands services de l’association. Cette année-là, il a fallu ajouter le préfixe 40. Les cadrans téléphoniques étaient circulaires. Le cercle à donc été la base pour fixer les chiffres. Les quatre différents services ont chacun été la source d’une composition. François Morellet a été très intéressé par le fait qu’il y avait dans la numérotation un 66 qui a donné plastiquement un point.
Après cela François Morellet a crée le logo pour l’opération “Grand Largue”, parrainée aussi par Éric Tabarly. Nous avons proposé à des propriétaires de bateaux d’entrainer sur la mer, l’espace d’un week-end, des jeunes placés en établissements spécialisés. Cette initiative a rencontré un grand succès et existe toujours aujourd’hui, plus développée. Pour cela nous avons réussi à fédérer, outre nos deux parrains, la marine nationale, les douanes, les juges, des partenaires privés….En plus de la traversée nous avons fait de grandes fêtes sur sur l’ile d’Hoedic puis plus tard au siège de l’association. C’est là que François Morellet a découvert qu’Éric Tabarly pouvait, malgré sa réputation, être très bavard. Dix ans après la première carte de vœux, la numération téléphonique s’est enrichie d’un nouveau préfixe:02. François Morellet s’est remis à l’ouvrage. Cette fois les cadrans étaient devenus carrés et François Morellet traversait (dixit) une période lyrique! Les anciennes droites sont donc devenues des courbes et, comme entre temps le nombre de services de l’association avait augmenté, le nombre de compositions en a été, lui aussi, augmenté! D’où le titre “Tréméac’s téléphone n°2 et sa lithographie”. En 2002 nous avons fêté les 200 ans de Trémac. Nouvelle journée de réflexion, nouveau logo. Laissons parler François Molleret: “entre Dubaï et Zurich j’ai réalisé un projet pour les 200 ans de Tréméac. Il est systématique et neutre comme toujours. Décevant pour les amateurs de signes extérieurs de génie! Si ça ne vous va pas tant pis, je suis invexable”.
Il aurait pu, comme Claude Viallat, comme Pierre Buraglio, comme Éric Fontenau, être le père d’une réalisation au sein de l’établissement. L’architecte des bâtiments de France de l’époque n’a pas voulu qu’il intervienne sur le fronton qui donne sur la place Beaumanoir à Nantes car il y a un bâtiment à proximité qui est classé…..
Tréméac’s téléphone n°2, 1995
Démarche de François Morellet
François Morellet prône dans la création artistique la réalisation impersonnelle, le mouvement, les séries programmées et le jeu.
De nombreux supports sont utilisés par François Morelet comme matériaux (toiles, tableaux, adhésifs, néons, surfaces de bâtiments, etc.). L’application rigoureuse des mathématiques et des notions de géométrie permettent de classer François Morellet dans l’art minimal. Il invente des règles, parfois absurdes, et laisse une grande place au hasard, ce qui donne des œuvres souvent pleines d’humour qui peuvent se construire à l’infini. Ces ensembles de règles, qui forment des systèmes, permettent de démythifier l’œuvre d’art car il n’y a plus, ou peu, de subjectivité et d’émotion dans la création. François Morellet explique ses systèmes dans les titres de ses œuvres, la démarche employée est donc encore plus compréhensible. Par exemple, le tableau ci-dessous s’intitule « 3 grillages superposés 0 °, + 15 °, – 15 ° » (1959), il a donc superposé 3 grillages inclinés respectivement à 0 °, + 15 ° et – 15 °.
Dans les années 2000, de nombreuses rétrospectives et expositions sont organisées en Europe (Galerie nationale du Jeu de Paume à Paris, musée Matisse du Cateau-Cambrésis, espace du Stiftung für Konkrete Kunst de Reutlingen en Allemagne…), au Brésil (Fondation Hélio Oiticica de Rio de Janeiro) . En 2010, il est le deuxième artiste vivant à réaliser une œuvre pérenne au Musée du Louvre. En 2011, son exposition « Réinstallations » au Centre Pompidou est sa 455ème exposition personnelle.